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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 18:05

AU TRAVAIL, IL Y A DES PETITES DOULEURS QUI DEVIENNENT INSUPPORTABLES

Quelques chiffres
25% des travailleurs européens se plaignent de maux de dos.
23% se plaignent de douleurs musculaires (source: agence européenne pour la sécurité et la santé au travail-2007).
1 salarié sur 13, ressent des douleurs quotidiennes, d'après une étude régionale.

Qu'est-ce-qu'un trouble musculo-squelettique?
Tendinite de l'épaule et du coude, douleurs au poignet, lombalgies...les troubles musculo-squelettiques (TMS) affectent les muscles, les tendons et les nerfs.

Ce sont des maladies provoquées notamment par des gestes répétitifs, des efforts excessifs, des postures extrêmes, une organisation du travail inadaptée et des situations de stress professionnel, etc.
Les troubles musculo-squelettiques se traduisent par des douleurs qui deviennent de plus en plus gênantes et peuvent aller jusqu'à une incapacité à travailler.
BTP, agroalimentaire, commerce, métallurgie, habillement, imprimerie, industrie pharmaceutique, services aux entreprises et aus personnes...les troubles musculo-squelettiques touchent tous les secteurs d'activités et peuvent concerner toutes les entreprises, quelque soit leur taille.


Quand les petites douleurs deviennent insupportables...
Les TMS peuvent avoir des conséquences graves, parfois irréversibles pouvant aller jusqu'à une incapacité à travailler.

Se réveiller la nuit avec des fourmillements dans les mains, ne plus pouvoir se servir d'un tournevis, avoir du mal à sa coiffer, ressentir fréquemment des engourdissements...ces douleurs peuvent être le signe d'un trouble musculo-squelettique.

Au quotidien, les TMS sont des pathologies gênantes, douloureuses voire invalidantes, au travail mais aussi dans toutes les tâches de la vie courante.

Les conditions de travail sont le facteur principal des TMS: travail en force, gestes répétitifs à cadence élevée, positions pénibles, postures prolongées, maniement de charges lourdes, vibrations, froid...
Une organisation de travail inadaptée, avec un temps de récupération insuffisant et des situations de stress au travail (sentiment d'isolement, pression des résultats...), contribue également à accroître le risque de TMS.

C'est une combinaison de ces facteurs qui, au cours de la vie professionnelle, peut entraîner des douleurs, allant parfois jusqu'à l'incapicité à effectuer certains gestes.

Les TMS regroupent une quinzaine de maladies qui affectent les membres supérieurs (épaule, coude, poignet, doigt),inférieurs (genou, cheville, pied) et la colonne vertébrale.

Et si c'était un TMS?

Les douleurs les plus fréquentes:

Cou
cervicalgie

Epaule
tendinite de la coiffe des rotateurs
tendinite ténosynovite

Coude

épicondylite
épitrochléite
Syndrome de la gouttière épitrochléo-olécranienne

Dos
lombalgie
dorsalgie

Poignet

Syndrome du canal carpien
Syndrome de la loge de Guyon
Tendinite ténsynovite

Genou
Syndrome de compression du nerf sciatique poplité externe
tendinite rotulienne
tendinite de la patte d'oie


L'ostéopathe peut-il soigner les troubles musculo-squelettiques?

Il faut cybler toutes les origines connues du TMS pour pouvoir le soigner ou le soulager.

-Parlez en à vos supérieurs hiérarchiques: ils doivent vous entendre et comprendre vos difficultés pour que l'entreprise mette en place une solution adaptée.

- Penser à en parler aux sevices de santé du travail

- L'ostéopathie

L'ostéopathe est à même de prendre un charge un TMS.
Il va se renseigner sur la profession du patient, son ergonomie au travail et son état de "tension psychique", emotionnel...

Les réponses donnerons à l'ostéopathe de bonnes indications sur les régions du corps à considérer. Par exemple les informaticiens et les couturières présentent fréquemment le syndrôme du canal carpien. Les chauffeurs de taxis souffrent plutôt de lombalgies et les fleuristes d'arthrose du pouce.
Il va alors pratiquer un traitement ostéopathique en rapport avec les explications de son patient et les dysfonctions (pertes de mobilité) retrouvées lors de ses tests.
Puis il donnera de conseils adaptés au(x) symptôme(s) du patient afin d'en prévenir la récidive.
Certains troubles musculo-squelettiques nécessiterons plusieurs séances du fait de leur ancienneté et/ou de l'installation d'une pathologie organique (arthrose).




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29 avril 2008 2 29 /04 /avril /2008 22:04
 

LA NEVRALGIE CERVICO-BRACHIALE

La névralgie cervico-brachiale (NCB) est l'équivalent d'une sciatique au niveau du bras. Le conflit irritant le nerf se situe souvent au niveau d'une vertèbre cervicale au lieu d'une lombaire et le territoire douloureux se situe dans la région de la clavicule, du haut du dos, de la poitrine et surtout du bras.
 La névralgies est une douleur particulière par son caractère lancinant, les sensations anormales qui l'accompagnent (fourmillements, engourdissements, gonflement, courant électrique) et le fait qu'elle ne soit pas directement influencée par les mouvements du bras: la douleur peut être quasi-permanente, que vous soyez actif ou pas. Le repos n'est pas toujours efficace. Vous pouvez ressentir des points douloureux plus précis dans le bras qui vous pourront vous faire penser à une tendinite. Ils correspondent aux terminaisons nerveuses les plus irritées. Mais vous avez en fait du mal à localiser une zone bien précise et permanente, les douleurs sont souvent changeantes et migratrices, et vous n'arrivez pas à trouver de position pour vous en débarrasser.


LES CAUSES DE NEVRALGIES CERVICO BRACHIALES


L’arthrose et la hernie discale

Contrairement aux vertèbres lombaires ces deux causes sont souvent associées, même chez une personne jeune. L' "arthrose" cervicale peut démarrer en effet assez tôt car les vertèbres cervicales sont très mobiles et soumises à de nombreuses contraintes et à plus de traumatismes. On voit couramment dès la trentaine des disques détériorés et une déformation des rebords des vertèbres de chaque côté. Ces déformations sont appelées "becs de perroquet" et empiètent sur le trou de conjugaison, orifice par lequel la racine nerveuse sort sur le côté de la vertèbre. Une hernie discale empiète aussi au même endroit. Les disques étant plus petits et les contraintes moins importantes qu'au niveau lombaire, il est rare d'expulser brutalement une grosse hernie cervicale. Ce sont souvent de petites hernies bien tolérées qui ont "poussé" progressivement. Elles durcissent en vieillissant et rétrécissent de façon permanente le trou de conjugaison comme l'arthrose. La douleur du nerf (NCB), apparaît en fait quand les mouvements de votre bras (tiraillements sur le nerf) ou une mauvaise posture de votre tête (nerf au contact de l'arthrose) viennent irriter le nerf. La racine nerveuse gonfle et se retrouve alors encore plus coincée.

Bien souvent on suspecte une NCB chez un patient souffrant en réalité d’un syndrome canalaire. Cette erreur est fréquente car dans les deux cas de figures les symptômes sont pratiquement identiques.


LE  SYNDROME CANALAIRE

Le syndrome canalaire se caractérise par la compression d’un nerf dans un passage musculaire ou articulaire. La compression du nerf peut être facilement traitée par des techniques ostéopathiques.


LES CAUSES DU SYNDROME CANALAIRE


Contractures musculaires : Les contractures musculaires de certains muscles du cou (les scalènes) peuvent comprimer les nerfs du plexus brachial qui passent au milieu de ces muscles. C’est la raison pour laquelle on parle du défilé des scalènes.

Pertes de mobilité articulaires : Un bloccage de la clavicule ou/et de la première côte peut également comprimer les nerfs du plexus brachial. L’ostéopathe redonne alors de la mobilité aux articulations fixées et libère ainsi la compression des nerfs qui passent entre les deux os.

Une mauvaise posture peut entrainer des contractures musculaires au niveau du cou ainsi que des pertes de mobilité articulaire au niveau des épaules et du haut du dos. Ces contractures et pertes de mobilité peuvent être à l’origine d’un syndrome canalaire. Les symptômes du patient seront alors pratiquement identiques à ceux d’une NCB.

Une mauvaise ergonomie quotidienne : Un écran d’ordinateur de côté, une mauvaise assise, un matelas trop vieux, un plan de travail trop bas, un cartable trop lourd, sont différents facteurs pouvant rendre l’ergonomie inadaptée. L’une des conséquences directe d’une mauvaise ergonomie est le syndrome canalaire.

 

 


 

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Osteopathe Nanterre

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CURSUS PERSONNEL

Formation au CEESO (Centre Européen d'Enseignement Supérieur d'Ostéopathie)
6 années d'études après le baccalauréat général
Titulaire du diplôme d'Ostéopathe D.O

Formation à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Titulaire du diplôme Inter-Universitaire d'Anatomie Appliquée à l'Examen Clinique et l'Imagerie Médicale

OSTEOPATHIE ?

L'ostéopathie est une thérapie manuelle préventive et curative qui soigne les troubles fonctionnels, tels que les maux de dos et des articulations, les troubles fonctionnels intestinaux, les migraines, les troubles psychosomatiques et bien d'autres. L'ostéopathie soigne les pathologies du mouvement. Les pertes de mobilité peuvent se situer au niveau de la structure, qui comprend les os, les muscles, les ligaments, les tendons et les viscères.

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